Étranges disparitions

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Binsabîl
Binsabîl

Ils étaient arrivés dans cette cité lugubre, Llorkh, et si Binsabîl n'aimait pas sortir de son territoire, il aimait encore moins rentrer en ville. Le voilà dans une cité aux mains des Zenthils. Binsabîl était encore de mauvaise humeur.

Les lits surélevés, les bains de savons parfumés, les mets fins de cuisine, les femmes lascives aux coquines ambitions, cette douceur de vivre était loin de compenser le sentiment d'asphyxie qui accablait l'intègre bédouin dans un atmosphère citadine, a fortiori dans un bourg entièrement acquis à la pègre.

Toutes sortes de débauches et de vices s'étalaient au grand jour, le visiteur devait toujours sauvegarder ses bijoux, ses bourses et même son cou, les commerces semblaient tenus par des trafiquants aux mines patibulaires, quelques gardes sillonnaient les rues mais sans faire la moindre opération de police, au contraire, leur principale fonction était sans doute d'empêcher une invasion extérieure des forces de l'ordre réelles.

Le guerrier s'accommodait de cette situation avec fatalisme, comme s'il eût enduré le mauvais temps. Mais si les voleurs de grands chemins étaient sous contrôle du cartel le long de la route noire, il lui parut peu probable que les petits malfrats de cette ville échappent à leur emprise notoire au point de s'en prendre à une caravane Zenthil en escale. Ou alors, on avait voulu du mal à un novice en lui tendant un piège sournois.

Binsabîl fixa le marchand moqueur d'un oeil froid, sans colère ni remords.

"Tu cherches à me tester ?" Dit-il, avec une intonation si ambiguë qu'il était difficile d'y voir ou de ne pas y voir une interrogation, tout en jetant sur la table une main droite tranchée qui eut sans doute été forte habile la veille encore.

09/08/2025 11h25
FroloX
FroloX

Si l'homme était surpris, il ne le montra pas le moins du monde. Il soutint le regard de Binsabîl, l'invitant à s'asseoir à sa table d'un geste de la main. Les restes ensanglanté face à lui ne semblaient pas le gêner...

Il étudia le guerrier sans s'en cacher, l'oeil exercé par des années de négociations et de manigances avant de lui répondre.

- Et si c'était le cas ? Commença-t-il, énigmatique, marquant une pause théâtrale.
" Si c'est le cas, vous vous en êtes bien sorti, finit-il par dire.

Son expression changea rapidement, alors qu'il reprenait.

- Ce ne sera pas le dernier test, car les enjeux sont bien trop grands... Tout ça vous dépasse, croyez en mon expérience, tout ça me dépasse, je dois l'avouer... D'ailleurs, mon instinct me dit que cette affaire pourrait bien changer le monde tel que nous le connaissons...

Le visage du marchand laissa transparaître, l'espace d'une demie-seconde, une véritable angoisse.
Puis, poussant un verre de vin dans la direction de Binsabîl, il leva le sien.

- A ta santé bédouin !

13/08/2025 10h44
Quarion
Quarion

En entendant le peuple crier et avec le brouhaha qu'il fond, je me précipite vers la place centrale du bourg, verdouille reste à mes côtés.

Une fois sur place, je reste à côté de verrouille, pour repérer la personne incriminée et le meneur de cette chasse à la sorcière.

Perception+3 pour repérer la personne incriminée : 18
Perception+3 pour repérer le meneur : 22

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [14] : 15

Lancé de 1d20+1 ~ [18] : 19

Edition 15/08/2025 23h21 par P3X888
13/08/2025 18h03
Binsabîl
Binsabîl

Binsabîl alla s'asseoir avec le larron.

La perspective d'être sans cesse mis à l'épreuve ne lui plaisait guère, mais c'était pour l'instant le moindre de ses désagréments. Et de toutes façons, la méfiance mutuelle semblait inévitable, il n'aurait sans doute jamais la pleine confiance du Zenthil pas plus que ce dernier n'aurait pu obtenir la sienne.

Il attrapa devant lui la coupe de vin présentée.

De même, le guerrier ne se faisait pas d'illusion sur toutes ces politesses. Pour une raison qui restait obscure, le marchand avait besoin de lui, et il était même fort probable que la vie du bédouin serait en grand danger à la minute où il n'en sera plus ainsi.

Binsabîl aussi avait encore besoin du malfrat, mais il avait conscience que les petits "essais" pouvaient aussi bien servir à jauger ses réactions pour mieux préparer un assassinat le jour venu. Ceci dit, il gardait encore dans sa manche quelques cartes qui leur étaient inconnues, sans doute les Zenthils n'auront pas prévu l'épée magique qui protège en permanence ses arrières.

Il leva bien haut son verre, et puis lança : "À la tienne !"

Aussi bien qu'il pouvait spéculer, les Zenthils voudraient sans doute s'emparer de l'objet magique en question, peut-être se servaient-ils du bedouin pour avoir un agent de circonstance qui ne soit pas notoirement affilié à leur organisation, un homme de main à la réputation intacte dans la région, et qui ne serait pas une trop grosse perte pour eux le cas échéant. Avec en plus une exigence de fiabilité au sens large... Cela suffisait-il à expliquer qu'ils recrutent chez les bédouins pour une mission aux conséquences prétendument cosmologiques ? En tous cas, Binsabîl était persuadé qu'ils avaient besoin d'un auxiliaire hors de tous soupçons sur ses accointances.

Il avança le breuvage à ses lèvres, mais arrêta le mouvement avant d'avoir bu afin de poser une question.

"D'ailleurs, n'est-il pas temps de me donner quelques explications dues ? Que cherchons-nous au juste, et comment un seul artefact peut acquérir une telle importance ?

Il me faudra bien, un jour ou l'autre, être dans la confidence si je dois mener à bien cette mission. Et puisque nous sommes entre gens de confiance..."

Edition 15/08/2025 19h52 par Yannig
15/08/2025 19h48
Cassiopée Talitha
Cassiopée Talitha

Plus oiseau de nuit et bec sucré qu'autre chose, le diner et la nuit au monastère avait comme un goût de trop peu pour Cassiopée, qui luttait contre le sommeil sur sa monture. La jeune magicienne n'avait même pas eu le temps de faire sa tresse convenablement et elle n'osait pas lâcher les rênes pour s'y atteler maintenant ; elle aurait fait un bien piètre travail de toute manière. Heureusement pour elle, en dehors du dîner un peu chiche et du réveil aux aurores, l'artisan avait finalement apprécié son séjour au monastère. Leur entretien avec l'Oracle avait été une chance incroyable et elle avait noirci des pages entières d'un carnet avant la fin de la soirée, relisant avidement ses notes par la suite et le regrettant aussitôt au réveil.

Un bâillement et un gargouilli aussi long que sonore avait finalement eu raison de sa patience et Cassiopée était en train de farfouiller dans ses sacoches en quête d'un casse-croûte quand un inattendu remue-ménage lui fit relever la tête et accélérer le pas de sa jument.

"Sorcière ? Comment ça 'sorcière' ?" Fit-elle en fronçant les sourcils, autant pour elle-même que ses compagnons.

Les Talitha avaient un passif avec les sorciers et la branche de Cassiopée et Vilrena plus encore que d'autre. L'annonce éveillait ainsi des sentiments assez puissants et inhabituelles pour la magicienne, de la nervosité et de l'inquiétude, comme d'habitude, mais aussi une forme de détermination et peut-être un brin de méfiance qui se voyaient sur sa frimousse et ne s'étaient jamais montré jusqu'à lors.

16/08/2025 00h25
Vilrena
Vilrena

J'étais loin d'être mécontente d'être sur la route à nouveau. L'escale d'hier soir avait comporté un peu trop de têtes orner des bassinets d'un côté et des caches-œil de l'autre.

Il suffisait d'une oreille pour savoir que ma sœur non plus n'était pas faîte pour la vie monacale. Pour ma part j'avais déjà dû plus souvent que je ne l'aurais voulu serrer ma ceinture et j'évitais ainsi à mon groupe quelques protestations digestives. On était pas toutes ici une enfant qui avait été accueillie à bras ouverts chaque jour à la table de son manoir familial.

Ce fut toutefois un brouhaha un peu plus fort qu'un estomac en colère qui finit par parvenir à nos oreilles. On y entendait au lointain le bruit sourd et profond que faisait invariablement un grand nombre de corps qui s'agitaient d'une manière ou d'une autre, ainsi qu'un mélange d'imprécations féroces lancées ci et là et qui semblaient s'encourager entre eux. Ils semblaient crier vengeance et honnissant une sorcière.

Ce fut ce dernier point qui fit réagir ma sœur. J'avais un peu les mêmes inquiétudes qu'elle. On était toutes les deux au fait que c'était ce genre de personnes à la marge qui pouvait en prendre plein la poire une fois que la populace avait quelque chose à faire payer à quelqu'un.

Cela dit je m'inquiétais quand même de l'accélération que Cassiopée donna à sa monture. Ma chère sœur ressemblait peut-être plus à une sorcière des villes qu'à une sorcière des champs. Il valait peut-être mieux éviter de faire jouer à une foule en colère le jeu des sept différences. Je fis presser le pas de mon cheval à mon tour et la suivit, consciente qu'une tieffeline à ses côtés n'allaient pas arranger son tableau mais je n'allais pas non plus la laisser y allez seule. Peut-être... PEUT-ÊTRE que finalement cela n'aurait pas été un mal que l'esprit de Tyr soit un peu plus présent sur ces terres.

Edition 16/08/2025 09h36 par Clem
16/08/2025 09h32
FroloX
FroloX

Llorkh, auberge de la main tendue


Le Zenthil considéra la question, prenant son temps pour répondre. Pesait-il le pour et le contre des révélations qu'il s'apprêtait à lui faire ? Réfléchissait-il à un mensonge vraisemblable ?
Il fixait le bédouin dans les yeux et finit par soupirer avant de répondre.

- Je ne sais pas grand-chose au final... Seulement qu'un gars aux bras longs cherche à monter une équipe pour ramener un artefact.
" D'après les bruits qui courent au sein du réseau, c'est du très lourd...
" Nos arcanistes t'ont désigné comme notre meilleure option et moi, je dois te ramener et te préparer.

Il bu une gorgée, fixa un instant le plafond, puis repris.

- Nous avons peu de temps... Tout se passe lors de la fête de la longue nuit, au village de Cormaeryn, un petit village au sud d'Eauprofonde.
" Si mes calculs sont bons, on devrait arriver la veille ou au mieux l'avant-veille...


Village de Cormaeryn


Les habitants du village, accaparés par l'objet de leur ire, ne virent pas arriver le rôdeur par le sud, ni les cavaliers par le nord.
Il y avait là hommes, femmes et enfants, la plupart armés de ce qu'ils avaient pu trouver. Ils semblaient s'en prendre à une femme d'une cinquantaine d'année, habillée sobrement et marquée de quelques égratignures sur le visage. Paniquée, elle criait à qui voulait l'entendre :

- Ce n'est pas moi ! Je n'ai rien fait à vos filles !

De leur point de vue, les témoins virent facilement que deux couples au moins menaient la charge. La trentaine bien tassée, leur besoin de vengeance avait certainement motivé cette vendetta improvisée.
Ils seraient bientôt rendus au centre du village, où quelques villageois zélés avaient planté un pieu et ramenaient des ballots de paille... Le sort qu'ils réservaient à la présumée coupable ne faisait aucun doute.

20/08/2025 20h32
Quarion
Quarion

En voyant la foule qui hurle sur une pauvre dame, presse le pas.

J'envoie verdouille vers la dame pour la protégée -"n'ayez peur madame verdouille n'est pas méchante et vous protégera."-

Puis je me dirige vers le couple qui même cette chasse à l'homme.
Et je m'arrête à quelques mètres devant eu.

Calme et sans menace pour ne pas aggraver la situation, je leur dis:

-"Bonjour Quarion, rôdeur et verdouille ma grenouille et compagnonne de route, je suis à la poursuite d'une créature qui menace cette région et qui n'a pas peur de s'attaquer au chariot et aux convois. Pourquoi vous pourchasser cette pauvre dame bien frêle ?"-

21/08/2025 19h17
Binsabîl
Binsabîl

Binsabîl ne pouvait pas être rassasié par la réponse évasive du Zenthil, d'autant qu'elle ne lui apprenait pas grand-chose de neuf jusque-là. Il avait trop de questions, qu'il estimait trop évidentes, et le désagréable sentiment que le marchand avait choisi de le laisser dans l'ignorance du sujet.

"Comptais-tu m'envoyer à l'aveuglette en terre inconnue en espérant que je devine l'objet de ma quête ? Penses-tu que cette stratégie soit plus prometteuse que de m'en informer directement ? Ce me semble malvenu, si nous manquons de temps, qu'il puisse être perdu, non ?"

Encore pouvait-il comprendre que le Zenthil fusse cachottier quand il visitait les bédouins à leur campement. Mais que ce dernier entretienne le mystère maintenant qu'il était pour ainsi dire à domicile, Binsabîl trouvait qu'il y avait là plus de retenue que nécessaire.

Sous son obscure capuchon, le guerrier tâchait d'échafauder une stratégie mais, n'étant pas chez lui, ses options étaient très limitées. Les zentharim avaient trop de ressources le long de la route noire pour que l'on puisse croire échapper à l'influence néfaste du cartel dans la région, il n'était pas question de s'esquiver, il devrait finir le voyage avec la caravane avant de pouvoir sérieusement envisager un revirement d'alliance, ou plutôt un retour à sa propre allégeance naturelle. Et dans ces conditions, le bédouins ne voulait pas avancer des pions sans pouvoir mettre à exécution ses manœuvres librement.

"Alors dis moi, au delà des épreuves et situations simulées, n'est-il pas inclus dans ma préparation que je connaisse un peu mieux la destination, qui je devrai rencontrer là-bas, d'éventuels soutiens à prévoir ou ennemis à éviter, le déroulement prévu au soir des festivités que je puisse au moins distinguer une anomalie ? "

Binsabîl, qui avait déjà prononcé plus de paroles dans cette conversation que durant l'ensemble du trajet accompli depuis le désert, espérait que cette bavardise extraordinaire brise la rétention d'information du marchand.

Edition 23/08/2025 16h33 par Yannig
23/08/2025 16h33
FroloX
FroloX

Llorkh, auberge de la main tendue


Le Zenthil fronça les sourcils, appréciant peu les remarques acerbes mais justifiées du guerrier.
Cependant, il ne s'y attarda pas et lui répondit.

- La stratégie est simple, le nobliau cherche des pointures pour ramener son artefact... Tu seras là au bon moment, au bon endroit, et tu feras partie de son expédition. Pour les détails, il faudra voir avec nos agents sur place...
" Tu dois t'en douter, tu ne seras pas seul, le Réseau Noir a des yeux partout !

Il ponctua sa phrase par un sourire mauvais et satisfait et s'affaissa au fond de son fauteuil en buvant une nouvelle gorgée de vin.

- Autre chose ? Demanda-t-il finalement.


Village de Cormaeryn


La foule déterminée se brisa telle une vague sur un rocher, l'énorme et tranquille animal retenant les velléités des plus hostiles. Mais les cris fusèrent de toutes parts en retour.

- Vous avez vu, c'est bien une sorcière !
" Elle a invoqué un monstre !
" C'est qui celui-là ?
" Brûlez le aussi !


De l'autre côté, ralentissant l'allure de leurs montures, les cavaliers stoppèrent à quelques mètres, attendant de voir comment allait tourner les évènements avant d'intervenir à leur tour.
Plusieurs villageois les avisèrent et leur firent front, attirant l'attention des plus proches sur ces nouveaux venus.
L'un d'eux osa même un :

- Z'êtes qui vous ?!

Le jeune homme, la vingtaine, habillé d'un pantalon de lin crotté et d'un gilet de laine tenait fermement une fourche à deux mains.

Quarion rejoignit rapidement les deux couples qui semblaient mener l'assaut. Au même moment, pressée de toute part par cette marée humaine, Verdouille lâcha un crROWWA retentissant, signe de son stress grandissant. Les plus hardis jusqu'ici, firent un bond en arrière, plus vraiment sûr de vouloir affronter la créature démoniaque.

- Enfin quelqu'un qui n'a pas perdu l'esprit, soupira la vieille dame, qui restait aussi proche de l'animal qu'elle l'osait.

Comprenant qu'ils étaient les interlocuteurs désignés, les quatres parents serrèrent les rangs.

- Pourquoi un rôdeur s'intéresse à une sorcière ? Demanda le plus âgé des maris, les cheveux sombres et bouclés lui tombant à moitié sur les yeux.

Avait-il omi sciemment l'information la plus importante révélée par Quarion ? Il ne su le dire. Ces hommes et ces femmes avaient-ils perdu la raison ? Le crime reproché à la vieille devait être bien grave...

23/08/2025 20h27
Quarion
Quarion

Je reste sur place et d'une voix ferme et déterminer. (Persuasion:+0)

-"Mais n'avais vous pas entendu ce que je viens de vous dire et calmer vous par Mailikki.
Je viens d'arriver dans votre village, car je traque une créature qui menace cette région et qui n'a pas peur de s'attaquer au chariot et aux convois.
Et cette femme n'est pas une créature à ce que je vois et vous l'accusez de meurtre, mais il a plus urgent comme menace.

Et cette grenouille, c'est verdouille ma grenouille et compagnonne de route donc pas d'invocation occulte ou quoi que ce soit."-

Persuasion:+0 : 18

Console R.P.

Lancé de 1d20 ~ [18] : 18

24/08/2025 11h37
Cassiopée Talitha
Cassiopée Talitha

Cassiopée pressa l'allure de sa monture puis ralentit et l'arrêta là où la foule commençait. Un air soucieux et tendu remplaçait sa nervosité habituelle. Ses petites mains serraient la bride alors qu'elle machonnait sa lèvre inférieure, incertaine quant à l'attitude à tenir. Il était clair, de ce qu'elle comprenait ou observait, que cette femme n'avait rien d'une sorcière. Un elfe, qui n'était visiblement pas un habitant, se démenait avec son assistante batracienne afin de convaincre le reste de la foule de son innocence. Il évoquait une créature qui aurait attaqué voyageurs et convois dans les environs, toute une histoire difficile à comprendre dans l'agitation ambiante mais qui semblait confirmer la certitude de la magicienne : cette pauvre femme n'était pas pratiquante.

Quand un villageois s'approcha finalement du trio pour s'enquérir de leur identité, Cassiopée répondit presque sèchement. Une attitude inhabituelle, puisqu'elle aurait normalement laissé quelqu'un d'autre s'exprimer pour le groupe, mais elle sentait l'urgence de la situation et la possibilité pour elle d'apporter des réponses.

"Nous sommes la délégation des mages de l'Ordre, invitée par le comte de Cormaeryn à la fête de la Longue Nuit. Que se passe-t-il ici ? Pourquoi amène-t-on une personne au buché ? Quelles preuves avez-vous pour justifier pareil comportement ?" demanda-t-elle d'une voix anormalement forte pour la timide et réservée Cassiopée.

24/08/2025 14h53
Vilrena
Vilrena

Si ma sœur semblait pleine d'assurance (en tout cas bien plus qu'à son habitude) pour ma part j'avais l'échine glacée, de la sueur sous les gants et les pupilles élargies après que le rodeur elfe ait averti la foule de la présence d'une créature se baladant dans la région, le tout dans un contexte de village paniqué qui avait attrapé la première femme un peu singulière venue pour lui faire payer et qui s'écriait qu'elle n'avait "rien fait à vos filles".

Et elle avait raison, elle n'y était pour rien.

C'était dû à une cage qui fermait mal à des lieus de là. Une cage que j'avais manipulé à Eauprofonde. Autant dire que je n'allais pas m'amuser à le crier à la cantonade.

J'essaie de me reprendre et de recomposer un visage neutre mais le reste des souvenirs revenaient et les liens se faisaient, accentuant mes rictus. Les cages, leur contenu, leur destinataire. "Les invités de sa fête vont avoir une belle surprise..." ça je m'en rappelais, merde. "Traîne pas tes miches là tu risques de finir dans la merde jusqu'au cou..." cela je m'en rappelais aussi. Désolée Oreille mais la merde était visiblement arrivée en avance. Je me disais que la région était grande, qu'on ne croiserait pas sa route, je m'étais joliment planté.

C'est toute à ma réflexion que je fus surprise par l'éclat de voix à côté de moi. Ma sœur avait décidé de donner du coffre et du nom propre afin de calmer tout son beau monde. Pas une mauvaise stratégie mais la voir déployer plus d'énergie pour protéger cette inconnue d'une injustice que pour moi durant toute ma vie ne fait qu'accroitre mon mal-être.

Paradoxalement cela m'aide à reprendre mes esprits. Qu'importe les tigres augmentés par la magie, les livraisons d'une guilde peu scrupuleuse à laquelle je faisais partie et une foule en colère, réveiller ma détestation latente de ma sœur était la meilleure ataraxie.

Ce fut donc avec beaucoup d'acidité que sorti un "Justicière..." de mes lèvres, dans un murmure prévu pour n'être audible que de ma chère sœur.

24/08/2025 16h16
FroloX
FroloX

Village de Cormaeryn


Rapidement, le brouhaha fit place à des chuchotis conspirateurs, les villageois s'échangeant leurs avis sur cette nouvelle affaire... Et sur ces envoyés de l'Ordre... D'ailleurs c'était quoi l'Ordre ? Des servants de Tyr ? Des gens importants à en juger par leurs montures et leurs atours.
Les regards hostiles se firent plus suspicieux et quelques uns décidèrent même qu'ils avaient mieux à faire, quittant les rangs sans demander leur reste.

Face aux cavaliers, le jeune homme n'avait pourtant pas lâché son arme, apparemment trop absorbé pour constater le départ d'une partie de ses soutiens.

- Parlons-en du comte ! Vous allez pouvoir lui dire ce qu'on en pense des préparatifs pour sa fête, alors que trois jeunes filles disparaissent semaine après semaine !
" Et elle est où sa lieutenant chérie quand on a besoin d'elle ?

Quarion quand à lui, avait le droit à de nouveaux interlocuteurs. Sa diatribe avait calmé le jeu et les villageois semblaient plus enclins à l'écouter.
Ce fut la femme du bouclé qui prit la parole, rejointe par une consœur restée en retrait avec son mari jusqu'à présent.

- Vous pensez que la bête dont vous parlez aurait pu s'en prendre à mon Amandine ? La pauvre petite à disparue hier alors qu'elle allait chercher du bois !

- Et mon Élizabeth ? Elle a disparue il y a une semaine alors qu'elle gardait les vaches ? Ajouta la deuxième mère, une grande blonde aux yeux perçants.

- Et ma Sarah ? On a plus de ses nouvelles depuis deux semaines maintenant ! Intervint à son tour la troisième mère, sa voix vrillant tant le chagrin l'étreignait.

Les pères s'étaient rapprochés de leurs femmes et cherchaient à les protéger quoi qu'il en coûte, l'espoir de leur moitié moins visible sur leur visage, mais pas leur détermination.

Derrière le rôdeur, la vieille dame comprit qu'elle ne mourrait peut-être pas aujourd'hui et elle en profita pour expliquer sa situation.

- Amandine est passée me voir hier matin, pour récupérer un remède pour son frère... Je suis herboriste vous comprenez... J'ai une cabane dans les bois, non loin.
" Mais elle est repartie aussitôt qu'elle a eu ce qu'elle cherchait ! Je n'en sais pas plus ! S'empressa-t-elle de préciser.

24/08/2025 20h54
Binsabîl
Binsabîl

Sur la piste du Col de l'aube


Sur sa faim, mais sans plus d'arguments pour lui trier les vers du nez, Binsabîl prit congé du Zenthil, espérant trouver une nouvelle occasion de le cuisiner. Ce soir là, il regagna sa chambre miteuse, persuadé d'une chose, il allait devoir redoubler de vigilance. Ce n'était pas encore cette nuit qu'il pourrait dormir du sommeil du juste !

Le voyage reprit et la piste du Col de l'aube, suivant le Gricoulant jusqu'à Eauforte, cèderait bientôt la place à la route Delimbiyr. La cité prospère et agréable, située dans le Vallon Gris et la partie sud de la Frontière sauvage, offrait une halte bien méritée aux voyageurs.

Le guerrier des sables avait prit l'habitude de tendre l'oreille aux confidences chuchotées des membres du convoi, découvrant de précieuses informations. Ce faisant, il entendit que la suite du voyage serait bien moins calme pour les Zenthils, qui quittaient maintenant un terrain conquis. L'air soucieux et les regards fréquents aux alentours de son recruteur, le lui confirma rapidement. Il se serait bien amusé de ce changement de ton, s'il ne devait pas lui-même être plus attentif.

Sur la route Delimbiyr


Quelques jours plus tard, alors qu'ils longeaient la lisière sud de la légendaire Haute-forêt, les éclaireurs annoncèrent qu'ils étaient en vue de Zelbross, un village en ruine réputé pour abriter des bandes de pillards esclavagistes.
Binsabîl mit sa main en visière pour tenter de mieux voir ce qui les attendait derrière le cavalier revenu faire son rapport... C'est alors qu'il le vit ! Un reflet rapide, dans le soleil de fin d'après midi...

- Att... Tenta-t-il de crier pour prévenir Eldrin, le jeune demi-elfe.

Trop tard ! Une flèche se ficha dans son dos, fauchant la vie de son compagnon de route !
Autour d'eux : De l'herbe haute, quelques bosquets de petits arbustes touffus et des buttes formées par d'anciennes formations de granit érodées par le vent et la pluie... En somme, un lieu idéal pour une embuscade.

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [10] : 11

25/08/2025 20h31
Binsabîl
Binsabîl

Binsabîl saisit tout de suite le danger de la situation. Il n'en n'est pas à sa première expédition, et cette flèches en plein cœur en annonce plusieurs volées qu'il serait mal avisé d'attendre à distance.

Il dégaine son épée qui lache un grand "YYYHAAA !" de bonheur, passant inaperçu dans la confusion des circonstances, tandis que le guerrier lance son cheval au galop pour s'écarter de la route vers la couverture d'un petit bosquet.

Là, il sautera de sa monture pour atterrir hors de vue des archers, laissant celle-ci continuer sa course vers un endroit sûr. Elle aussi connait la chanson et saura ruer les importuns éventuels en attendant le rappel de son maître.

Avec de la chance, Binsabîl tombera sur un brigand caché à son point de chute et pourra commencer le nettoyage d'emblée. Sinon, il profiterait de la protection végétale pour observer rapidement l'origine estimée de l'agression initiale, repérer les abris potentiels où se mettre à couvert sur le chemin, et débusquer d'éventuels assaillants à proximité immédiate.

Edition 26/08/2025 10h22 par Yannig
26/08/2025 09h34
FroloX
FroloX

Bataille de Zelbross

Initiative : Binsabîl - 8


Le guerrier réagit immédiatement, dirigeant sa monture vers un abri. Ce réflexe lui évita une volée de flèches qui s'abattit autour de lui et des premiers chariots. Avant de disparaitre dans les hautes herbes, il eut le temps de voir apparaître un bouclier irisé devant le Zenthil, les traits se brisant à son contact.

- Aux armes ! Hurla celui-ci. Défendez la cargaison, au prix de vos vies s'il le faut !

Sur ces mots, il se redressa et fit quelques gestes dans les airs et une seconde plus tard, une bille fila de son doigt tendu jusqu'à la source possible de l'attaque... Et explosa dans un bruit assourdissant.
Les hurlements que perçu Binsabîl lui confirma qu'il avait fait mouche... Sans compter que les flammes mirent aussitôt le feu aux herbes sèches !

De là où il était, le guerrier put repérer du mouvement à divers endroits autour des chariots, principalement autour des rochers. De son côté, aucune cible néanmoins... La plus proche était à une vingtaine de mètres en direction de l'incendie, à moitié dissimulée derrière un arbuste.

27/08/2025 22h24
Eldrin Valen
Eldrin Valen

La pluie avait lavé les toits du bourg, pas les âmes. Eldrin le comprit dès qu’il aperçut la foule : une houle de fourches et de torches, grondant comme un fleuve en crue.

Cette rumeur de haine, il l’avait mille fois croisée dans les chroniques : villes incendiées pour un soupçon de sorcellerie, foules cherchant un bouc émissaire quand l’ombre les dépasse. Mais rien n’égalait l’odeur âcre de peur et de colère qu’il respirait en cet instant. Lire est une chose ; vivre en est une autre.

Ah, la nature humaine… pensa-t-il, les lèvres étirées d’un sourire ironique. Toujours prompte à chercher un coupable. Plus expéditif qu’une enquête, moins coûteux qu’un procès.

Son cheval piaffa. Eldrin l’apaisa d’un geste et contempla la scène comme une fresque grotesque : un rôdeur farouche, sa monstrueuse grenouille, une vieille femme tremblante… et cette marée d’hommes, ivres de colère. L’animal croassa si fort que certains reculèrent. Eldrin arqua un sourcil amusé.

Le jour où une grenouille sauva une soi-disant sorcière… voilà qui fera le délice des chroniqueurs.

L’elfe, lui, invoquait une divinité sylvestre comme un bouclier fragile. Eldrin se surprit à l’admirer : voilà une foi vécue, non écrite. Mais la foule, aveugle, désignait déjà la bête comme preuve du mal. Comme toujours, la peur transformait tout en sorcellerie.

Puis, Cassiopée fit avancer sa monture et, contre toute attente, éleva la voix. Eldrin en resta un instant figé. Elle, si timide d’ordinaire, lançait à la foule des phrases pleines d’assurance, presque impériales, comme portée par une autorité qu’elle semblait à peine assumer elle-même:

— Nous sommes la délégation des mages de l’Ordre, invités du comte de Cormaeryn !

Un silence tranchant s’abattit. Eldrin sentit une bouffée d’orgueil. Voilà une scène digne des chroniques : Cassiopée Talitha, justicière improvisée, tremblante mais impériale.

Il grava mentalement chaque détail : ses mains crispées sur la bride, l’acidité glaciale des mots de Vilrena , la vieille femme qui n’avait que sa vérité pour se défendre. Car un jour, tout cela serait lignes d’encre dans son grimoire.

Puis montèrent les cris des mères : trois noms, trois supplications jetées dans la nuit comme des malédictions — Amandine, Élizabeth, Sarah. Voilà ce que les érudits appelaient une preuve vivante. Non pas des arguments, non pas des runes gravées, mais la souffrance brute, irréfutable, de ceux à qui on a arraché leur chair.

La vieille femme parla enfin. Pas une sorcière, mais une simple herboriste. Ses yeux tremblaient, mais brillaient de l’orgueil des innocents. Eldrin soutint ce regard, et sut pourquoi il avait quitté les bibliothèques : pour être là, quand l’histoire s’écrivait avec du sang et des larmes.

Alors il fit avancer son cheval, manteau ruisselant, et sa voix s’éleva, grave, posée, tranchante comme un verdict :

Mesdames. Messieurs. L’Histoire a la mémoire longue. Elle n’oublie jamais vos erreurs. Elle se repaît de vos bûchers et de vos cris.

Son regard glissa de visage en visage, implacable.

Croyez-vous vraiment qu’en brûlant une vieille femme vous protégerez vos filles ? Que la peur est une arme ? Que les flammes effacent le deuil ?

Il posa une main sur le pommeau de son épée, comme on prête serment.

Il existe d’autres armes : l’écoute, le savoir, la vérité. Ce soir, vous avez un choix. Répéter les folies des siècles passés… ou ouvrir une page de justice véritable.

Il pointa la guérisseuse d’un geste soudain :

Et que dira votre conscience, si vous la brûlez et qu’une autre de vos filles disparaît demain ? Qui lui rendra justice ?

Un sourire presque insolent fendit son visage.

- Alors ? Parlons-nous comme des gens civilisés… ou la foule choisira-t-elle, encore une fois, la folie plutôt que la raison ?

Edition 29/08/2025 18h27 par fenryll
29/08/2025 18h24
Binsabîl
Binsabîl

Bataille de Zelbross



Binsabîl, caché derrière son bosquet, en profite pour observer les alentours en attachant son bouclier. Autour de lui fusent les projectiles et les cris, ordres et râles, dans la débandade confuse de la mêlée générale.

Son plan, rejoindre la zone de l'incendie d'où est partie la première flèche qui a déclenché l'embuscade, et où l'on devrait en toute logique trouver aussi le chef de cette escouade de bandits.

Entre les flammes et lui, derrière un arbuste, il repère la silhouette d'un archer. Il faudrait cependant courir à découvert pendant une vingtaine de mètres pour l'approcher, impossible de passer inaperçu avec une telle distance à parcourir.

Il rassemble ses esprits, adresse une prière à Shaundakul, et s'élance à toute vitesse vers le monticule, courbant le dos et tenant son bouclier bien haut pour se protéger. Une flèche siffle par-dessus sa tête, une autre se plante à ses pieds. Arrivé à mi-chemin, alors qu'il fixe toujours son objectif, le bandit surgit de sa cache et Binsabîl aperçoit sa propre cible qui l'avise en braquant son arc. Leurs regards se croisent et le temps se fige pendant une fraction de seconde où les deux combattants devinent déjà le dénouement inéluctable de cette situation. L'archer décoche un tir tendu qui touche à l'épaule, stoppant net l'assaut du bretteur, et le forçant à plier genou sous la douleur de la blessure et la force du coup.

Pas le temps d'y réfléchir, ni même de souffler, ni même de souffrir. S'il reste en place il sera tué avant d'avoir eu le temps de gémir. Il se relève, repart à l'assaut derechef et atteint les arbustes après une brève foulée. Là, son adversaire a déjà eu le temps de recharger mais, pris de panique devant l'irruption du bédouin, l'archer n'ajuste pas bien son deuxième tir que Binsabîl part aisément grâce à son bouclier.

Un sourire mauvais fend le visage du guerrier, alors que le brigand lâche son arc pour dégainer une épée courte, la main tremblotante à cause du manque de distance entre lui et les envies meurtrières du caravanier. Celui-ci, sûr de sa victoire imminente, lève son arme bien haut pour achever l'affaire prestement. Mais voilà que, dans le mouvement, son bouclier percute malencontreusement l'extrémité de la flèche encore plantée dans son épaule, si bien qu'il geint de douleur et frappe dans le vent, sous le rire moqueur de sa propre épée.

Profitant de ce répis inespéré, le brigand se jette sur lui sans attendre. Mais Binsabîl part habillement les coups, les rend, déjoue facilement les offensives, et après deux trois passes d'armes, fend le gosier de son adversaire d'un coup de taille bien placé à l'horizontal.

Il s'assoit enfin à l'ombre des arbres pour respirer un peu et observer la situation du champ de bataille, restant à couvert pendant qu'il brise l'empennage de cette flèche pour éviter d'autres sabotages dans ses assauts.

Edition 30/08/2025 08h27 par Yannig
30/08/2025 08h04
FroloX
FroloX

Bataille de Zelbross


L'arrogant archer gisait dans l'herbe piétinée, souillée de quantité de sang. A quelques mètres, son meurtrier prenait soin de briser la flèche fichée dans son épaule, avec d'infinies précautions... Hors de question de l'arracher au risque de provoquer une hémorragie. Il n'avait pas l'assistance divine ou profane nécessaire pour une telle opération.
Pourtant, le combat n'était pas terminé ! D'ailleurs, alors que plusieurs épéistes arriveraient bientôt aux chariots, une demi-douzaine d'archers faisaient pleuvoir la mort en arrière.
L'un d'eux surpris du mouvement en la personne de Binsabîl et l'avisant, fit signe à un autre. Aussitôt, ils redirigèrent leur attention et leurs traits vers l'intrus.

Deux flèches se fichèrent au sol autour du bédouin. Ils étaient à dix et quinze mètres de lui. Les autres, non loin, ne s'intéressaient pas encore à lui... Pour le moment !
Le guerrier allait-il prendre le risque de les affronter ? Ou devait-il se mettre à couvert derrière le rocher sur sa gauche ? L'incendie s'approchait doucement, répandant une fumée dense et une odeur agressive alentour. Heureusement, il n'y avait pas de vent ce jour là...


Village de Cormaeryn


Les paroles pleines de sens du barde, trouvèrent écho dans celles du rôdeur dispensées un peu plus tôt et peu furent les obstinés. La plupart baissaient les yeux, ou cherchaient l'approbation des autres... Les murmures se multiplièrent dans l'assemblée, plus vraiment sûre de vouloir réclamer vengeance. Qui avait eut cette information déjà ? Qui savait de source sûre que personne n'avait revue Amandine après son passage chez l'herboriste ?
En réponse aux interrogations, un petit garçon sorti de la foule et vint s'agripper aux jupes de sa mère... Était-ce le frère de la portée disparue ? Le petit bonhomme avait l'air effrayé, les traits tirés, la morve au nez... Il sortit une petite bourse aplatie de sa poche et la tendi à sa mère.

- 'mandine me l'a donné quand vous étiez au jardin... Elle est repartie au bois pour rallumer le feu, pour pas que j'ai froid et chauffer l'eau pour le remède...

Cette longue tirade semblait l'avoir épuisé et il fondit en larmes.

- 'savez pas qu'c'était important ! Pardon 'man..

Réagissant instinctivement à ce témoignage salvateur, la vieille dame s'écria :

- Vous voyez bien, je n'y suis pour rien... Ce sont les herbes que j'ai donné à Amandine, ajouta-t-elle en désignant la bourse du petit.

Du côté des cavaliers, Vilrena, toujours sur le qui vive, fut la première à repérer du mouvement du côté du château. Un groupe d'hommes d'armes montés, descendaient vers le village. A leur tête, une jeune femme en armure rutilante et à la chevelure blonde flottant au vent.

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [17] : 18

Lancé de 1d20+1 ~ [3] : 4

Lancé de 1d20+1 ~ [12] : 13

Lancé de 1d20+5 ~ [13] : 18

Lancé de 1d20+5 ~ [11] : 16

Edition Hier 13h30 par FroloX
Hier 13h28