|
Nezami
|
Les choses d’accéléraient. Fëanor et Elindine ne devaient pas trainer. Cela impliquait de prendre des risques. Le prêtre avait ainsi opté pour une petite visite chez un vieux moine un peu fou du quartier du port mais dont il connaissait les talents de divination. La visite fut longue, peuplée de mensonges par omissions ou de contorsions de la réalité pour éviter de trop s’exposer. Le demi-elfe savait que le moine ne le trahirait pas mais il craignait surtout qu’on le fit parler contre son gré.
Bref, après une foule de discussions décousues, il finit par obtenir les informations – quoique brumeuses – sur les objets qu’ils avaient récupérés.
Le bracelet de fer blanc semblait d’une civilisation ancienne mais avancée. Surtout, il semblait être un profond régulateur émotionnel, qui irradiait le calme et calmait donc toutes sortes d’états psychologiques.
La boucle d’oreille de bois était, selon les termes du moine un « conseilleur » mais il fut impossible de comprendre plus précisément ce dont il s’agissait et quels effets précis pouvait avoir l’objet. En tout cas il semblait lié à la civilisation autochtone de M’waukee, ce qui, d’une certaine manière manière, rassurait Fëanor.
La boucle d’oreille de Nedru avait un pouvoir incroyablement puissant. Elle devait être chargée lors d’un temps de repos avec 2 sorts connus du lanceur de sort qui la portait. Lors d’un combat, si le porteur ne se déplace pas, il pourra lancer un deuxième sort parmi les deux « appris » par la boucle d’oreille (uniquement s’il a lancé un premier sort par une action simple, pas une attaque ou autre) en remplacement de son mouvement. Sur cela au moins, le moins fou avait été extrêmement clair.
Pour les deux derniers objets, Fëanor était prévenu : Ils fonctionnaient sur la théorie du remplacement. Pour obtenir quelque chose, il fallait offrir une contrepartie.
La sphère de métal roux met le moine en émoit. Il gémit passait d’un sentiment à l’autre. Il lui dit que s’il portait l’objet, il devrait être extrêmement vigilant et rester maître de lui-même en toute circonstance. Il pouvait ponctuellement – sans doute une fois par jour – demander de l’aide à l’objet. Ce dernier lui transmettrait donc un « secret » … mais en contrepartie, il prendrait quelque chose au porteur. Difficile de dire exactement ce dont il s’agissait.
Enfin, Le collier à 4 branches était un objet martial de premier ordre. Il semblait donner plus de vaillance et d’efficacité à son porteur. Mais il devait à chaque utilisation, se « nourrir » de source vitale. Le moine parlait de « sang » plutôt que « d’âme ».
Bref, il y avait là un vrai arsenal mais il faudrait savoir s’en servir… et décider de s’en servir ou pas !
Fäenor retourna à la planque pour faire le bilan avec Elindine et décider de ce qu’ils feraient. Le moine leur avait en outre fait un cadeau. Une pièce de monnaie étrange. Lorsqu’ils la jetteraient au sol avant une petite sieste, les compagnons seraient aussi reposés que s’ils avaient passé une nuit entière à se reposer.
La question, désormais, était de savoir ce que les compagnons avaient décidé de faire en premier lieu : Commençaient-ils par se reposer pour agir de nuit ? leurs bandes d’amis avaient été mis au courant et seraient au rendez-vous qu’ils leur avaient donné… mais quel serait ce rendez-vous ? Iraient-ils libérer irina avec une équipe de choc avant toute chose ? Ou bien laisseraient-ils cette besogne à d’autres pendant qu’ils fonçaient chez Marlborough ?
D’autre part, quelles consignes pour perturber le fonctionnement de la cité ? Ils pouvaient compter sur les nains, les dockers, les marins et les indigènes et leur donner une mission – qui serait acceptée si elle n’était pas suicidaire, évidemment ! D’autres petits groupes étaient déjà en train de mettre une petite ambiance !
Ils avaient donc les cartes en main… enfin, quelques cartes. Et Marlborough devait en avoir d’autres !
|